16 avril - 23 octobre 1917: bataille du Chemin des Dames
Robert Nivelle, nouveau commandant en chef de l'armée française remplace Joffre en décembre 1916. Il promet ainsi aux dirigeants d'obtenir une victoire décisive sur le front ouest en rompant le front. Le secteur choisi est le Chemin des Dames, dans le département de l'Aisnes.
Entre le 6 et le 16 avril, 5 millions d'obus sont tirés par l'artillerie française. L'armée française a décidé d'engager près d'un million d'hommes dans la bataille et, parmi eux, 10.000 tirailleurs sénégalais et 20.000 Russes.
Les 16 et 17 avril, l'attaque d'infanterie est lancée par un temps glacial sur un front de près de 40 kilomètres. Partout, c'est un échec sanglant. Les mitrailleuses allemandes détruisent l'infanterie française. Le 5 mai, après une relance de l'offensive, force est de constater un fiasco total. Le 15 mai, Nivelle est remplacé par Pétain à la tête de l'armée française.
Dû à l'échec de cette bataille qui fut considéré comme décisive et l'ampleur des pertes subies, éclatent alors des mutineries le 20 mai. La répression fut massive, mais pondérée. Dès le mois de septembre 1917, l'accroissement des permissions et l'amélioration des conditions de vie ont permis un retour à la normale.
Le 23 octobre, les Français s'emparent du fort de Malmaison, ce qui oblige les Allemands à abandonner le plateau et à se replier au nord de l'Ailette, entre le 31 octobre et le 1er novembre.
Les pertes sont de 17.000 morts, 20.000 disparus et 65.000 blessés du côté français. Chez les Allemands, elles sont estimées à 35.000 (tués, disparus, blessés).
L'échec du Chemin des Dames met un terme à l'organisation d'offensives décisives. Dès lors, l'état-major optera pour des attaques limitées et un renforcement de l'armement. Cette nouvelle orientation vise à "industrialiser la guerre". Une réorganisation du système défensif sera également mis au point afin de réduire la proportion des troupes exposées directement en première ligne et de permettre des replis sur des lignes bien protégées.
Entre le 6 et le 16 avril, 5 millions d'obus sont tirés par l'artillerie française. L'armée française a décidé d'engager près d'un million d'hommes dans la bataille et, parmi eux, 10.000 tirailleurs sénégalais et 20.000 Russes.
Les 16 et 17 avril, l'attaque d'infanterie est lancée par un temps glacial sur un front de près de 40 kilomètres. Partout, c'est un échec sanglant. Les mitrailleuses allemandes détruisent l'infanterie française. Le 5 mai, après une relance de l'offensive, force est de constater un fiasco total. Le 15 mai, Nivelle est remplacé par Pétain à la tête de l'armée française.
Dû à l'échec de cette bataille qui fut considéré comme décisive et l'ampleur des pertes subies, éclatent alors des mutineries le 20 mai. La répression fut massive, mais pondérée. Dès le mois de septembre 1917, l'accroissement des permissions et l'amélioration des conditions de vie ont permis un retour à la normale.
Le 23 octobre, les Français s'emparent du fort de Malmaison, ce qui oblige les Allemands à abandonner le plateau et à se replier au nord de l'Ailette, entre le 31 octobre et le 1er novembre.
Les pertes sont de 17.000 morts, 20.000 disparus et 65.000 blessés du côté français. Chez les Allemands, elles sont estimées à 35.000 (tués, disparus, blessés).
L'échec du Chemin des Dames met un terme à l'organisation d'offensives décisives. Dès lors, l'état-major optera pour des attaques limitées et un renforcement de l'armement. Cette nouvelle orientation vise à "industrialiser la guerre". Une réorganisation du système défensif sera également mis au point afin de réduire la proportion des troupes exposées directement en première ligne et de permettre des replis sur des lignes bien protégées.