22 avril-25 mai: deuxième bataille d'Ypres
Cette bataille marqua le premier grand engagement des Canadiens. Au printemps 1915, les Allemands préparent une offensive contre le saillant d'Ypres. Dernière ville aux mains des Alliés belges, Ypres assurait une position défensive qui permettait la protection des ports français de la Manche. Il était alors impératif de la préserver.
Le 22 avril, lors de la bataille de Gravenstafel, deux brigades canadiennes se trouvent sur les lignes de front. Les Allemands décident alors de lancer des gaz asphyxiants, arme pourtant proscrite par la Convention de Genève de 1864, contre la 45e division (algérienne) française. Ce gaz vert-jaune atteignant les Français, ils étouffèrent ou fuirent, yeux et gorges brûlés par
Porte de Menin, monument dédié aux soldats britanniques et du
Commonwealth à Ypres
cette nouvelle arme. Les Canadiens n'en furent pas victimes, mais la retraite française exposait le flanc gauche canadien, menaçant l'ensemble de la position alliée et les obligeant à se redéployer pendant la nuit. Le 24 avril, la ville de Saint-Julien est le théâtre d'une deuxième attaque au gaz toxique. Position tenue par les Canadiens, ces derniers improvisent des protections à l'aide de mouchoirs imbibés d'eau et d'urine, ce qui les aideront à empêcher une percée allemande. Le 4 mai, les troupes canadiennes sont relevées par des troupes britanniques, françaises et indiennes. Deux jours plus tard, le général Sir Horace Smith-Dorrien, commandant de la 2ème armée britannique, est limogé et sera remplacé par le général Herbert Plumer. Le 8 mai, les Allemands s'emparent de la crête de Frezenberg lors de la bataille du même nom. Le 24 mai, les Allemands gagnent des positions en lançant une offensive contre la crête de Bellewaerde. Cependant, ceux-ci doivent reculer suite à une contre-attaque britannique. Les combats cesseront le 25 mai, faisant 58.000 pertes humaines britanniques, 35.000 allemandes et environ 10.000 françaises. Quant aux Canadiens, cette bataille coûta 6035 soldats à la première division canadienne d'infanterie et 678 au Princess Patricia's Canadian Light Infantry. Les Belges ont perdu 1469 hommes, mais ont réussi à reconquérir les positions perdues.
Le 22 avril, lors de la bataille de Gravenstafel, deux brigades canadiennes se trouvent sur les lignes de front. Les Allemands décident alors de lancer des gaz asphyxiants, arme pourtant proscrite par la Convention de Genève de 1864, contre la 45e division (algérienne) française. Ce gaz vert-jaune atteignant les Français, ils étouffèrent ou fuirent, yeux et gorges brûlés par
Porte de Menin, monument dédié aux soldats britanniques et du
Commonwealth à Ypres
cette nouvelle arme. Les Canadiens n'en furent pas victimes, mais la retraite française exposait le flanc gauche canadien, menaçant l'ensemble de la position alliée et les obligeant à se redéployer pendant la nuit. Le 24 avril, la ville de Saint-Julien est le théâtre d'une deuxième attaque au gaz toxique. Position tenue par les Canadiens, ces derniers improvisent des protections à l'aide de mouchoirs imbibés d'eau et d'urine, ce qui les aideront à empêcher une percée allemande. Le 4 mai, les troupes canadiennes sont relevées par des troupes britanniques, françaises et indiennes. Deux jours plus tard, le général Sir Horace Smith-Dorrien, commandant de la 2ème armée britannique, est limogé et sera remplacé par le général Herbert Plumer. Le 8 mai, les Allemands s'emparent de la crête de Frezenberg lors de la bataille du même nom. Le 24 mai, les Allemands gagnent des positions en lançant une offensive contre la crête de Bellewaerde. Cependant, ceux-ci doivent reculer suite à une contre-attaque britannique. Les combats cesseront le 25 mai, faisant 58.000 pertes humaines britanniques, 35.000 allemandes et environ 10.000 françaises. Quant aux Canadiens, cette bataille coûta 6035 soldats à la première division canadienne d'infanterie et 678 au Princess Patricia's Canadian Light Infantry. Les Belges ont perdu 1469 hommes, mais ont réussi à reconquérir les positions perdues.