31 juillet - 10 novembre 1917: troisième bataille d'Ypres ou bataille de Passchendaele (Passendale)
La troisième bataille d'Ypres ou bataille de Passchendaele opposa l'armée britannique, canadienne et française, à l'armée allemande. Après la victoire de la bataille de Messines, Douglas Haig juge qu'une percée est possible. Grâce à cet assaut, il espère atteindre les bases de U-boots situés à Bruges, l'offensive sous-marine allemande ayant atteint son apogée et pesant fortement sur l'économie britannique. Néanmoins, l'objectif principal reste de déloger les Allemands de leurs positions sur la crête entre Westrozebeke et Broodseinde et d'effectuer ainsi une percée. Le centre du dispositif est confié à la Ve armée du général Hubert Gough, la droite à la IIe armée de Plumer et la gauche à la Iere armée française du général Antoine. En face se trouve la IVe armée allemande.
Le 31 juillet, l'offensive débute et on s'aperçoit assez rapidement que celle-ci est plus difficile et lente que prévue. Cependant, les Alliées arrivent néanmoins à s'emparer des villages de Sint-Juliaan, Pilkem et Bikschote. Les deux semaines de pluie permettront aux Allemands de se réorganiser.
Le 16 août, la Ve armée de Gough est lancée contre la ligne Geluveld-Langemark qui sera conquise. Malheureusement, l'avancée s'arrête et le moral des britannique s'effondre.
Le 20 septembre, la troisième offensive de la bataille de Passchendaele débute. La progression britannique est très lente et ceux-ci subissent les contre-attaques incessantes des troupes allemandes qui utilisent pour la première fois du gaz moutarde. D'ailleurs, ce dernier sera rebaptisé plus tard "Ypérite". Ensuite, une division anglaise atteint presque le village de Geluveld et le Bois du Polygone est conquis. Au nord, la Ve armée progresse jusqu'à Zonnebeke.
Le 6 novembre,la dernière offensive est confiée au Canadian Corps de Currie. Leur objetif est de s'emparer de Passchendaele et de Mosselmarkt. Ces deux derniers seront conquis en deux heures.
Le dernier assaut du 10 novembre permit d'atteindre le reste des hautes terres surplombant Ypres.
Au terme de cette bataille, la victoire a permis de soulager la pression sur l'armée française et le saillant d'Ypres fut enfoncé de huit kilomètres. Concernant les pertes, elles s'élèvent à 8.500 Français, 4.000 Canadiens, 250.000 Britanniques et 260.000 Allemands.
Le 31 juillet, l'offensive débute et on s'aperçoit assez rapidement que celle-ci est plus difficile et lente que prévue. Cependant, les Alliées arrivent néanmoins à s'emparer des villages de Sint-Juliaan, Pilkem et Bikschote. Les deux semaines de pluie permettront aux Allemands de se réorganiser.
Le 16 août, la Ve armée de Gough est lancée contre la ligne Geluveld-Langemark qui sera conquise. Malheureusement, l'avancée s'arrête et le moral des britannique s'effondre.
Le 20 septembre, la troisième offensive de la bataille de Passchendaele débute. La progression britannique est très lente et ceux-ci subissent les contre-attaques incessantes des troupes allemandes qui utilisent pour la première fois du gaz moutarde. D'ailleurs, ce dernier sera rebaptisé plus tard "Ypérite". Ensuite, une division anglaise atteint presque le village de Geluveld et le Bois du Polygone est conquis. Au nord, la Ve armée progresse jusqu'à Zonnebeke.
Le 6 novembre,la dernière offensive est confiée au Canadian Corps de Currie. Leur objetif est de s'emparer de Passchendaele et de Mosselmarkt. Ces deux derniers seront conquis en deux heures.
Le dernier assaut du 10 novembre permit d'atteindre le reste des hautes terres surplombant Ypres.
Au terme de cette bataille, la victoire a permis de soulager la pression sur l'armée française et le saillant d'Ypres fut enfoncé de huit kilomètres. Concernant les pertes, elles s'élèvent à 8.500 Français, 4.000 Canadiens, 250.000 Britanniques et 260.000 Allemands.