8 mai-juin 1915: seconde bataille de l'Artois
Cette bataille oppose les troupes françaises et britanniques à l'armée allemande. Les opérations de mai et de juin ont pour but premier de venir en aide à nos Alliés russes en retenant le plus possible les forces allemandes. Elles devaient également assurer à l'armée italienne la sécurité nécessaire dans la période délicate de sa mobilisation et de sa concentration. Le général Foch commande les attaques qui sont menées par trois corps d'armée ayant pour objectif les hauteurs de Vimy. Ce lieu représente un lieu stratégique important et offre les meilleurs perspectives à l'artillerie. Le matin du 9 mai, le 33e corps d'armée, commandé par le général Pétain, attaque sur un front large de 6 kilomètres.
Monument dédié aux soldats morts sur les champs de bataille
de l'Artois et des Flandres, Notre-Dame de Lorette
En quelques heures, les assaillants parviennent à submerger le système de tranchées allemand, progressant de plus de 3 kilométres vers la crête de Vimy. Mais les réserves, disposées trop loin du front, sont incapables de rejoindre les lignes suffisamment vite pour exploiter cette spectaculaire percée, alors que l’artillerie française est désormais incapable de protéger les unités les plus avancées. Les Allemands se ressaisissent et contre-attaquent.
Les combats se prolongent pendant une semaine, avec des affrontements sauvages sur les hauteurs de Notre-Dame-de-Lorette. Au final, le résultat de l’offensive française est limité: les villages de Carency et d’Ablain-Saint-Nazaire ont été pris, mais la crête de Vimy, et donc le contrôle de la plaine minière, restent dans les mains allemandes.
Le coût humain de cette grande offensive, sans résultat stratégique majeur, fut tragique pour l’armée française: 102 000 pertes, soit le double de celles subies par les Allemands lors de l’ensemble des attaques françaises et britanniques entre Arras et Festubert.
Monument dédié aux soldats morts sur les champs de bataille
de l'Artois et des Flandres, Notre-Dame de Lorette
En quelques heures, les assaillants parviennent à submerger le système de tranchées allemand, progressant de plus de 3 kilométres vers la crête de Vimy. Mais les réserves, disposées trop loin du front, sont incapables de rejoindre les lignes suffisamment vite pour exploiter cette spectaculaire percée, alors que l’artillerie française est désormais incapable de protéger les unités les plus avancées. Les Allemands se ressaisissent et contre-attaquent.
Les combats se prolongent pendant une semaine, avec des affrontements sauvages sur les hauteurs de Notre-Dame-de-Lorette. Au final, le résultat de l’offensive française est limité: les villages de Carency et d’Ablain-Saint-Nazaire ont été pris, mais la crête de Vimy, et donc le contrôle de la plaine minière, restent dans les mains allemandes.
Le coût humain de cette grande offensive, sans résultat stratégique majeur, fut tragique pour l’armée française: 102 000 pertes, soit le double de celles subies par les Allemands lors de l’ensemble des attaques françaises et britanniques entre Arras et Festubert.