Fin octobre 1916: début des déportations de main d'oeuvre ouvrière en Belgique
A l'automne 1916, les déportations de main d'oeuvre ouvrière débutent de manière forcée. Des travailleurs belges partent alors pour combler au manque de main d'oeuvre allemande. Ces dernières suscitent rapidement des protestations internationales dont celles du gouvernement belge, du cardinal Mercier et des Etas-Unis.
Près de 120.000 Belges subiront ce sort, dont 2600 mourront. La moitié des déportés iront en Allemagne, l'autre moitié est envoyée dans les Zivilarbeittersbataillonen (ZAB).
Ces déportations contribueront à aggraver les clivages sociaux et mettre à mal l'image patriotique de la Belgique. En effet, les ouvriers les plus démunis s'engageront parfois comme "volontaires". Ils seront alors directement condamnés par les "bons patriotes" bourgeois. Ainsi, la belle façade du Patriotisme, de l'Unité de tous les Belges et de l'héroïque Solidarité d'un peuple martyr face à l'occupant fait place tout doucement à la lassitude et les rancoeurs. Autrement dit, le pays isolé du monde extérieur oscille entre refus de l'occupation et désir de vivre normalement.
Près de 120.000 Belges subiront ce sort, dont 2600 mourront. La moitié des déportés iront en Allemagne, l'autre moitié est envoyée dans les Zivilarbeittersbataillonen (ZAB).
Ces déportations contribueront à aggraver les clivages sociaux et mettre à mal l'image patriotique de la Belgique. En effet, les ouvriers les plus démunis s'engageront parfois comme "volontaires". Ils seront alors directement condamnés par les "bons patriotes" bourgeois. Ainsi, la belle façade du Patriotisme, de l'Unité de tous les Belges et de l'héroïque Solidarité d'un peuple martyr face à l'occupant fait place tout doucement à la lassitude et les rancoeurs. Autrement dit, le pays isolé du monde extérieur oscille entre refus de l'occupation et désir de vivre normalement.