1er avril: Gabrielle Petit est fusillée au Tir National de Bruxelles
Gabrielle Petit (1893-1916) nait à Tournai. Lorsque la guerre éclate, Gabrielle s'enrôle à la Croix-Rouge. Eprouvée par la rupture de ses fiançailles, elle décide de quitter la Belgique pour rejoindre les Pays-Bas. Là-bas, elle est bientôt approchée par les services de renseignements alliés. En août 1915, elle parvient à rentrer en Belgique et à mettre sur pied un service de renseignements. Celui-ci est dénommé Service de Mlle Legrand. Il sera un réseau d'évasion et de distribution de journaux clandestins.
Le 2 février 1916, elle est arrêtée et incarcérée à la prison de Saint-Gilles. Elle sera condamnée à mort pour espionnage et fusillé le 1er avril 1916 au Tir National de Bruxelles. Son exécution en fait un symbole de la résistance à l'occupant. Le 19 mai 1919, des funérailles nationales lui seront organisées, en présence de la famille royale et du cardinal Mercier. A Tournai, Bruxelles et Brugelettes, divers statues et plaques commémoratives sont érigées à sa mémoire. Elle reçut également la croix de chevalier de l'Ordre de Léopold post mortem.
Le 2 février 1916, elle est arrêtée et incarcérée à la prison de Saint-Gilles. Elle sera condamnée à mort pour espionnage et fusillé le 1er avril 1916 au Tir National de Bruxelles. Son exécution en fait un symbole de la résistance à l'occupant. Le 19 mai 1919, des funérailles nationales lui seront organisées, en présence de la famille royale et du cardinal Mercier. A Tournai, Bruxelles et Brugelettes, divers statues et plaques commémoratives sont érigées à sa mémoire. Elle reçut également la croix de chevalier de l'Ordre de Léopold post mortem.