Novembre 1916: apparition d'un activisme wallon
L'activisme wallon durant la Grande Guerre put compter sur une centaine de protagonistes. D'emblée, l'opprobre s'abat sur ceux qui acceptent la séparation admininistrative en acceptant d'oeuvrer au sein des ministères wallons de Namur. Oscar Colson est un des noms les plus ssociés à cet activisme wallon. Cofondateur de la revue Wallonia et de l'Assemblée Wallonne, il occupe un poste de directeur général dans la nouvelle administration et est un des acteurs du Comité de défense de la Wallonie. En 1918, ce dernier diffusera deux manifestes fédéralistes censés répondre aux proclamations du Raad Van Vlaanderen. Il sera condamné à 20 ans de travaux forcés après la guerre mais partira en temps utilse se refugier outre-Rhin. Ces idées fédéralistes sont relayées par l'Echo de Sambre et Meuse et l'Avenir wallon, deux journaux qui paraissent sous la censure allemande, s'inscrivant de fait dans une logique de collaboration.
En 1916, Raymond Colleye, publiciste et journaliste, lance à Paris La Wallonie, vite interdite. Il poursuit avec L'Opinion wallonne, censurée par les autorités françaises à la demande du gouvernement belge du Havre.
En 1918, l'avocat Arille Carlier, militant wallon hennuyer, signera le manifeste du Comité de défense de la Wallonie, mais quittera rapidement ces eaux dangereuses. Il évitera ainsi la condamnation judiciaire, sans échapper néanmoins à la suspension professionnelle.
La plupart des activistes wallons de la Première Guerre mondiale expliqueront vouloir se défendre en établissant un contre-poids face à la Flamenpolitik et en cas d'un octroi de concessions abusives au flamingantisme par un gouvernement belge soumis à sa pression.
En 1916, Raymond Colleye, publiciste et journaliste, lance à Paris La Wallonie, vite interdite. Il poursuit avec L'Opinion wallonne, censurée par les autorités françaises à la demande du gouvernement belge du Havre.
En 1918, l'avocat Arille Carlier, militant wallon hennuyer, signera le manifeste du Comité de défense de la Wallonie, mais quittera rapidement ces eaux dangereuses. Il évitera ainsi la condamnation judiciaire, sans échapper néanmoins à la suspension professionnelle.
La plupart des activistes wallons de la Première Guerre mondiale expliqueront vouloir se défendre en établissant un contre-poids face à la Flamenpolitik et en cas d'un octroi de concessions abusives au flamingantisme par un gouvernement belge soumis à sa pression.