8 - 13 octobre: seconde bataille de Cambrai
C’est sur le front de Cambrai et de Saint-Quentin que l’offensive doit être déclenchée.
Au nord de ce segment, la 3e armée britannique du général Byng reprend Crèvecœur et le corps canadien conquiert le village de Ramillies ; elles peuvent ainsi investir Cambrai. Au sud, la 1re armée française de Debeney attaque la région de Saint-Quentin : le 15
e corps d’armée attaque par le nord, et le 36e corps d’armée entre dans Saint-Quentin par le sud, qui est repris le 2 octobre. Sur le front entre ces deux villes reconquises, le corps australien de la 4e armée britannique menée par le général Rawlinson encercle Le Catelet. Les nouvelles positions alliées permettent, le 8 octobre, de lancer un assaut sur la ligne Hindenburg,
obligeant les Allemands à se rabattre derrière la Selle et à perdre l’imprenable ligne, symbole de leur résistance. La 1e armée française libère également la ville de La Fère, appuyée au sud par la 10e armée du général Mangin qui progresse depuis Soissons jusqu’aux lignes de l’armée allemande du général Boehn. L’armée Mangin, soutenue à sa droite par la 5e armée de Berthelot, libère Laon le 13 octobre 1918.
Au nord de ce segment, la 3e armée britannique du général Byng reprend Crèvecœur et le corps canadien conquiert le village de Ramillies ; elles peuvent ainsi investir Cambrai. Au sud, la 1re armée française de Debeney attaque la région de Saint-Quentin : le 15
e corps d’armée attaque par le nord, et le 36e corps d’armée entre dans Saint-Quentin par le sud, qui est repris le 2 octobre. Sur le front entre ces deux villes reconquises, le corps australien de la 4e armée britannique menée par le général Rawlinson encercle Le Catelet. Les nouvelles positions alliées permettent, le 8 octobre, de lancer un assaut sur la ligne Hindenburg,
obligeant les Allemands à se rabattre derrière la Selle et à perdre l’imprenable ligne, symbole de leur résistance. La 1e armée française libère également la ville de La Fère, appuyée au sud par la 10e armée du général Mangin qui progresse depuis Soissons jusqu’aux lignes de l’armée allemande du général Boehn. L’armée Mangin, soutenue à sa droite par la 5e armée de Berthelot, libère Laon le 13 octobre 1918.