La violation de la frontière belge et le plan Schlieffen; le discours du roi Albert Ier; un gouvernement d'union nationale non-officielle
Soucieuse d’éviter une guerre sur deux fronts, l’Allemagne veut mettre à profit les délais de mobilisation plus long de l’armée russe pour concentrer dans un premier temps l’essentiel de ses forces sur le front Ouest afin de défaire rapidement l’armée française pour se retourner ensuite à l’Est contre la Russie.
Conçu dans cette optique, le plan Schlieffen-Moltke1 prévoit de contenir les troupes adverses concentrées en Alsace et en Moselle tout en contournant le système défensif français entre Belfort et Verdun. L’aile droite renforcée de l’armée allemande doit pénétrer en Belgique – une petite nation qui, aux yeux des Allemands, ne doit guère opposer de résistance - pour effectuer un large mouvement tournant au nord du sillon Sambre et Meuse, s’ouvrant la route de Paris et prenant à revers les troupes françaises concentrées dans l’Est.
Dans ces conditions, le plan allemand implique donc de violer la neutralité belge - considérée comme un simple « chiffon de papier » - pour s’enfoncer profondément dans notre territoire avant de se rabattre et d’entrer en France par la frontière Nord et les Ardennes. Après le rejet de son ultimatum par la Belgique, l’offensive allemande est déclenchée le 4 août tandis que la Grande-Bretagne entre dans le conflit en réaction à la violation de notre neutralité. En effet, l'ambassadeur de Londres en Allemagne remet un ultimatum à 17h. Les Allemands le refuseront, ce qui obligera le Royaume-Uni à leur déclarer la guerre le soir même à 23h.
Le même jour, le roi Albert I prononcera un discours et un gouvernement d'union nationale non-officielle sera créé.
L’exécution du plan Schlieffen-Moltke impose de réduire rapidement la résistance de la PFL (position fortifiée de Liège) qui empêche le passage de la Meuse et barre la route de Paris, ce qui est chose faite à la mi-août. Tandis que Bruxelles tombe le 20 août et que l’armée belge se retire dans le réduit national d’Anvers, l’armée allemande atteint la frontière française après les batailles de la Sambre et de Mons (22-24 août 1914). L’armée française et le British Expeditionary Force, qui s’est illustré lors de la bataille de Mons, entament un mouvement de recul jusqu’à la bataille d’arrêt de la Marne du 6 au 9 septembre 1914.
Conçu dans cette optique, le plan Schlieffen-Moltke1 prévoit de contenir les troupes adverses concentrées en Alsace et en Moselle tout en contournant le système défensif français entre Belfort et Verdun. L’aile droite renforcée de l’armée allemande doit pénétrer en Belgique – une petite nation qui, aux yeux des Allemands, ne doit guère opposer de résistance - pour effectuer un large mouvement tournant au nord du sillon Sambre et Meuse, s’ouvrant la route de Paris et prenant à revers les troupes françaises concentrées dans l’Est.
Dans ces conditions, le plan allemand implique donc de violer la neutralité belge - considérée comme un simple « chiffon de papier » - pour s’enfoncer profondément dans notre territoire avant de se rabattre et d’entrer en France par la frontière Nord et les Ardennes. Après le rejet de son ultimatum par la Belgique, l’offensive allemande est déclenchée le 4 août tandis que la Grande-Bretagne entre dans le conflit en réaction à la violation de notre neutralité. En effet, l'ambassadeur de Londres en Allemagne remet un ultimatum à 17h. Les Allemands le refuseront, ce qui obligera le Royaume-Uni à leur déclarer la guerre le soir même à 23h.
Le même jour, le roi Albert I prononcera un discours et un gouvernement d'union nationale non-officielle sera créé.
L’exécution du plan Schlieffen-Moltke impose de réduire rapidement la résistance de la PFL (position fortifiée de Liège) qui empêche le passage de la Meuse et barre la route de Paris, ce qui est chose faite à la mi-août. Tandis que Bruxelles tombe le 20 août et que l’armée belge se retire dans le réduit national d’Anvers, l’armée allemande atteint la frontière française après les batailles de la Sambre et de Mons (22-24 août 1914). L’armée française et le British Expeditionary Force, qui s’est illustré lors de la bataille de Mons, entament un mouvement de recul jusqu’à la bataille d’arrêt de la Marne du 6 au 9 septembre 1914.