21 mars - 18 juillet 1918: offensive du printemps (Michael, Lys, Aisnes, Belleau)
Également connue sous le nom de bataille du Kaiser, l'offensive du Printemps est une série de contre-attaques allemandes sur le front occidentale. Les Allemands savaient bien qu'ils devaient anéantir les Alliés avant l'arrivée des troupes américaines pour renverser le Reich. De plus, 50 divisions allemandes ont été redéployées sur le front occidental suite à la signature du traité de Brest-Litovsk avec la Russie révolutionnaire.
En effet, le haut commandement allemand tire immédiatement profit du contexte stratégique qui lui est totalement favorable. En effet, la révolution russe et l'effondrement de l'armée tsariste leur permet de concentrer leur force sur un seul front, celui de l'ouest. Ludendorff prépare alors une offensive contre l'armée britannique, jugée épuisée des quatre offensives meurtrières et infructueuses qu'elle a menée durant l'année 1917: Arras, Messines, Passchendaele et Cambrai.
Cette "bataille de l'Empereur" est composée de deux phases: la première doit frapper la Somme et la deuxième doit parachever la rupture en Flandre française. Les Allemands choisissent d'axer la préparation de leur artillerie sur les postes de mitrailleuses et sur les batteries d'artillerie mais également sur les centres de communication à l'arrière. Quant à l'attaque d'infanterie, elle sera organisée sous la forme de petits groupes, spécialement entraînés à l'infiltration.
La première offensive du 21 mars 1918, ou opération "Michael", doit percer le front britannique devant Amiens pour ensuite opérer un mouvement vers le nord dans le but de couper les lignes de ravitaillement ferroviaires et d'encercler les forces anglaises. Alors que les Allemands attaquent, l'armée britannique souffre d'un manque de renforts et d'une sérieuse baisse de moral, après les échecs de la troisième bataille d'Ypres et de Cambrai. En quelques heures, les Allemands parviennent à trouer largement le front britannique. De plus, les 16e, 36e et 66e divisions sont complètement détruites. Rapidement, Amiens est menacé, ce qui force les Britanniques à envoyer des réserves pour tenter de combler la brèche. Pris de panique, les dirigeants politiques et militaires anglais et français décident de mettre en place un commandement unique dans le but de coordonner l'ensemble des forces alliées. L'avance allemande commence alors à ralentir et, le succès initial de Ludendorff se transforme tout doucement en défaite.
Le 9 avril, la deuxième offensive est lancée en Flandre française (opération "Georgette"). Elle est également appelée "bataille de la Lys". Entre le 9 et le 11 avril, les Allemands effectuent une percée spectaculaire sur la Lys et s'emparent rapidement du village d'Estaires et de la crête de Messines. Entre le 12 et le 15 avril, l'on perçoit une avance vers Hazebrouck qui vient mourir à proximité de ce carrefour ferroviaire de grande importance. A ce même moment, Bailleul est détruit et capturé. Une première bataille sur le Mont Kemmel aura lieu entre le 17 et le 19 avril. Finalement, les Allemands subissent un échec en voulant atteindre Béthune, échec qui entraîne le bombardement massif de tout le centre de la ville.
Malgré les défenses dérisoires de certaines divisions britanniques, d'autres voleront en éclat sous la violence de l'impact des attaques allemandes. Afin de venir en aide à son Allié, Foch décide d'envoyer des troupes françaises en renfort. Les 25 et 26 avril, ce sont des unités françaises qui subissent le bombardement de la seconde bataille du Kemmel. Malgré l'ampleur de leurs pertes, les Alliés ont réussi à stabiliser le front.
La bataille de l'Aisnes constitue la troisième offensive lancée par Ludendorff le 27 mai 1918. Cet assaut a un but de diversion contre les Français qui tiennent le secteur du Chemin des Dames, sur l'Aisnes. L'objectif est d'empêcher les Français d'envoyer des renforts aux Britanniques en frappant la VIe armée française du général Duchêne qui regroupe 12 divisions dont 3 britanniques. L'offensive compte 44 divisions dirigées par la VIIe armée du général Eduard von Böhm-Ermolli et la Iere armée du génral Bruno von Mudra. L'assaut commence par un tir de barrage de 4600 pièces d'artillerie, suivi d'une attaque de 7 divisions sur un front de 15 kilomètres. Les Allemands s'emparent du Chemin des Dames et avancent sur l'Aisnes, prenant plusieurs points intacts. En fin de journée, les Allemands ont avancé d'une quinzaine de kilomètres.
Dans la nuit du 5 juin, les Marines ainsi que le 23e régiment d'infanterie américain contre-attaquent et prennent ainsi pied dans le bois de Belleau. Après trois semaines de combat, ils conquirent le bois le 24 juin. Pendant ce temps, le 9e régiment d'infanterie barrait la route de la Marne à 1,5 kilomètres de Château-Thierry.
En effet, le haut commandement allemand tire immédiatement profit du contexte stratégique qui lui est totalement favorable. En effet, la révolution russe et l'effondrement de l'armée tsariste leur permet de concentrer leur force sur un seul front, celui de l'ouest. Ludendorff prépare alors une offensive contre l'armée britannique, jugée épuisée des quatre offensives meurtrières et infructueuses qu'elle a menée durant l'année 1917: Arras, Messines, Passchendaele et Cambrai.
Cette "bataille de l'Empereur" est composée de deux phases: la première doit frapper la Somme et la deuxième doit parachever la rupture en Flandre française. Les Allemands choisissent d'axer la préparation de leur artillerie sur les postes de mitrailleuses et sur les batteries d'artillerie mais également sur les centres de communication à l'arrière. Quant à l'attaque d'infanterie, elle sera organisée sous la forme de petits groupes, spécialement entraînés à l'infiltration.
La première offensive du 21 mars 1918, ou opération "Michael", doit percer le front britannique devant Amiens pour ensuite opérer un mouvement vers le nord dans le but de couper les lignes de ravitaillement ferroviaires et d'encercler les forces anglaises. Alors que les Allemands attaquent, l'armée britannique souffre d'un manque de renforts et d'une sérieuse baisse de moral, après les échecs de la troisième bataille d'Ypres et de Cambrai. En quelques heures, les Allemands parviennent à trouer largement le front britannique. De plus, les 16e, 36e et 66e divisions sont complètement détruites. Rapidement, Amiens est menacé, ce qui force les Britanniques à envoyer des réserves pour tenter de combler la brèche. Pris de panique, les dirigeants politiques et militaires anglais et français décident de mettre en place un commandement unique dans le but de coordonner l'ensemble des forces alliées. L'avance allemande commence alors à ralentir et, le succès initial de Ludendorff se transforme tout doucement en défaite.
Le 9 avril, la deuxième offensive est lancée en Flandre française (opération "Georgette"). Elle est également appelée "bataille de la Lys". Entre le 9 et le 11 avril, les Allemands effectuent une percée spectaculaire sur la Lys et s'emparent rapidement du village d'Estaires et de la crête de Messines. Entre le 12 et le 15 avril, l'on perçoit une avance vers Hazebrouck qui vient mourir à proximité de ce carrefour ferroviaire de grande importance. A ce même moment, Bailleul est détruit et capturé. Une première bataille sur le Mont Kemmel aura lieu entre le 17 et le 19 avril. Finalement, les Allemands subissent un échec en voulant atteindre Béthune, échec qui entraîne le bombardement massif de tout le centre de la ville.
Malgré les défenses dérisoires de certaines divisions britanniques, d'autres voleront en éclat sous la violence de l'impact des attaques allemandes. Afin de venir en aide à son Allié, Foch décide d'envoyer des troupes françaises en renfort. Les 25 et 26 avril, ce sont des unités françaises qui subissent le bombardement de la seconde bataille du Kemmel. Malgré l'ampleur de leurs pertes, les Alliés ont réussi à stabiliser le front.
La bataille de l'Aisnes constitue la troisième offensive lancée par Ludendorff le 27 mai 1918. Cet assaut a un but de diversion contre les Français qui tiennent le secteur du Chemin des Dames, sur l'Aisnes. L'objectif est d'empêcher les Français d'envoyer des renforts aux Britanniques en frappant la VIe armée française du général Duchêne qui regroupe 12 divisions dont 3 britanniques. L'offensive compte 44 divisions dirigées par la VIIe armée du général Eduard von Böhm-Ermolli et la Iere armée du génral Bruno von Mudra. L'assaut commence par un tir de barrage de 4600 pièces d'artillerie, suivi d'une attaque de 7 divisions sur un front de 15 kilomètres. Les Allemands s'emparent du Chemin des Dames et avancent sur l'Aisnes, prenant plusieurs points intacts. En fin de journée, les Allemands ont avancé d'une quinzaine de kilomètres.
Dans la nuit du 5 juin, les Marines ainsi que le 23e régiment d'infanterie américain contre-attaquent et prennent ainsi pied dans le bois de Belleau. Après trois semaines de combat, ils conquirent le bois le 24 juin. Pendant ce temps, le 9e régiment d'infanterie barrait la route de la Marne à 1,5 kilomètres de Château-Thierry.